

Concurrence: l'UE autorise le rachat du MotoGP par Liberty Media, détenteur de la F1
La Commission européenne a approuvé lundi l'acquisition de la société possédant les droits du championnat du monde de MotoGP, Dorna Sports, par le groupe américain Liberty Media, déjà propriétaire de la Formule 1.
La Commission a estimé dans un communiqué que "l'opération ne soulèverait pas de problème de concurrence".
Annoncé au printemps 2024, ce rapprochement entre Liberty Media et le MotoGP est porteur d'espoirs de croissance pour le championnat deux-roues, en quête de plus de notoriété.
L'opération entre les deux groupes de médias avait été notifiée en novembre à la Commission, gendarme de la concurrence dans l'UE.
Au final, Liberty Media va acquérir 84% du détenteur des droits du MotoGP, Dorna Sports, les dirigeants actuels de l'entreprise basée à Madrid conservant les 16% restants, précise le communiqué des deux parties impliquées.
"L'accord devrait être finalisé au plus tard le 3 juillet 2025, ouvrant une nouvelle ère pour notre sport", précise le MotoGP dans un communiqué.
Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna depuis 1998, continuera de gérer le MotoGP avec ses équipes.
"Le MotoGP est un actif sportif de premier plan hautement attractif avec des courses incroyables, dispose d'une base de fans passionnés et présente un profil de flux de trésorie solide", commente le PDG de Liberty Media, Derek Chang, dans le communiqué commun.
"Nous pensons que ce sport et cette marque ont un potentiel de croissance significatif, que nous allons tenter de débloquer en approfondissant la relation avec le coeur de sa base de fans et en attirant une audience globale élargie", développe-t-il.
Dans le même communiqué, Carmelo Ezpeleta souligne lui que ce développement est "une étape importante confirmant l'avenir encore plus brillant qui attend le MotoGP". "Liberty est le meilleur partenaire possible pour notre sport et pour toute la communauté du MotoGP", poursuit-il.
L'opération entre les deux groupes de média avait été notifiée en novembre à la Commission, gendarme de la concurrence dans l'UE.
Dans le cadre de son enquête, l'exécutif européen a notamment examiné l'impact de l'opération sur le marché des concessions de droits de diffusion de contenus sportifs.
Elle a constaté que "les diffuseurs pourraient toujours acquérir d'autres contenus sportifs attirant un public comparable ou supérieur".
Y.Kostopoulos--AN-GR