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Budget: Amélie de Montchalin pointe le risque que "des institutions internationales décident pour nous"
Budget: Amélie de Montchalin pointe le risque que "des institutions internationales décident pour nous" / Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER - AFP/Archives

Budget: Amélie de Montchalin pointe le risque que "des institutions internationales décident pour nous"

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a pointé mercredi le risque "qu'un jour, les institutions internationales décident pour nous" si le déficit public n'est pas réduit.

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"Si nous n'agissons pas, si nous ne réduisons pas le déficit, si nous n'arrêtons pas d'augmenter la dette, un jour, est-ce que dans six mois, un an, deux ans, cinq ans, les institutions internationales, la Commission européenne, la BCE, peut-être le FMI, décideront pour nous, nous dirons quelles réformes faire", a-t-elle lancé sur TF1.

Ella a annoncé que le ministre de l'Economie et des Finances Eric Lombard et elle avaient déjà présenté à François Bayrou un plan pour trouver 40 milliards d'euros d'économies "qu'il est maintenant en train de regarder, d'arbitrer". Le Premier ministre dévoilera les grandes lignes de ses projets budgétaires le 15 juillet.

Le plan comprend à la fois des économies et des réformes "car on doit aussi rendre les deux années qui viennent utiles aux Français".

Mme de Montchalin a dit "sentir un très grand climat de psychose dans le pays" à l'approche des annonces budgétaires.

"Je veux rassurer les Français, nous n'allons pas augmenter les impôts sur les classes moyennes et populaires pour résoudre notre problème de dépenses publiques", a-t-elle assuré.

Elle a reconnu que des mesures comme l'instauration de taxes sur les petits colis en provenance de Chine, comme cela a déjà été annoncé, pourrait être vues comme une forme d'impôt.

"Nous cherchons à la fois ce qu'il faut pour le pays, et ce qui pourra faire compromis", a-t-elle ajouté, alors que sont reçus à Bercy actuellement les différents groupes parlementaires pour parler du budget.

"En 2027 (...) il y aura une alternance si certains veulent. D'ici là, nous ne pouvons pas avoir un pays à l'arrêt parce que tout le monde est menacé par des gens qui, tous les matins, brandissent la censure", a-t-elle assuré.

Interrogée enfin sur les 13 suicides et huit tentatives enregistrés depuis janvier parmi les agents de administration fiscale, Mme de Montchalin a assuré "leurs proches et leurs collègues de son soutien".

"Des enquêtes systématiques" sont menées, selon elle. Elle a estimé qu'il y a "un enjeu de santé mentale et de détresse dans notre pays qu'il nous faut regarder dans son ensemble".

C.Karamanos--AN-GR